mercredi 24 février 2016

En guise d'introduction






MACHINATION - écrit et réalisé par Arnaud Demanche -

avec : Simon Astier, Gilles Gaston-Dreyfus, Vincent Grass, Marlène Saldana, Les Gérard, Aurore Pourteyron, Alexandre Pesle, Edouard Demanche, Ulysse Borniol, Nathalie Radot, Mata Gabin et Bérengere Grief.


Ce film date de 2009 et déjà à l'époque, bien avant l'explosion de la pseudo-dissidence, le réalisateur avait cerné de manière très fine l'univers du complotisme et autre conspirationnisme. Un milieu qui ne mérite pas mieux que ce court-métrage finalement, en tout et pour tout. Il ne s'y trouve rien de très dense et la supercherie est assez simpliste.

Cependant, nous avons cru bon en finir une fois pour toute en prenant le sujet à-bras-le-corps, soit en lui donnant un coup de semonce duquel il ne se relèvera pas, si tant est que ce microcosme ne se soit pas déjà assez décrédibilisé de lui-même. Il faut croire que certains restent sourds et aveugles devant l'effondrement d'un mouvement qui aura connu son temps surtout sur Internet, avec comme figures de proue Dieudonné M'Bala M'Bala et Alain Soral. Malgré le désistement de nombre d'aficionados, les faux penseurs ont encore une armada d'adulateurs effrayante.

Pour ce faire, nous allons décortiquer l'ouvrage d'un des personnages de la pseudo-dissidence. Non pas les nombreuses saynètes de Dieudonné ni non plus le texte de Soral, Comprendre l'Empire, qui ne vaut pas que l'on s'y attarde tant sa qualité intrinsèque est pire que médiocre. Et c'est peut-être l'un des signes du temps qui voit un homme à longueur de temps s'opposer à un système débilitant et vampirisant alors que lui même offre à lire un ouvrage insignifiant qui a pour but d'expliquer ce même système tout en se vantant que les “ ventes ” soient importantes. Le règne de la quantité sur la qualité.

Dans la masse du business éditorial de cette mouvance, nous avons choisi un pamphlet, c'est ainsi que le qualifie son auteur Salim Laïbi, qui à l'intérêt de cumuler toutes les lubies conspirationnistes : La faillite du monde moderne, édité chez Fiat Lux en 2012.

Quand nous parlons “ d'intérêt ”, il ne faut pas se méprendre. Nous nous passerions bien de réaliser ce travail, mais il nous semble cependant important de le faire afin d'une part de déciller les yeux de ceux qui ne veulent voir, et de mettre en lumière, d'autre part, la dangerosité intellectuelle de cette anti-pensée.

Il nous arrivera parfois de traiter d'autres supports, d'autres personnages mais ça ne sera vraiment jamais des digressions, le but étant d'illustrer toujours mieux le propos initial.





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